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La Suisse dispose d’un réseau ferroviaire étoffé et attrayant. Les voyageurs apprécient cette offre. En raison de la forte demande et de la croissance de la mobilité, il faut s’attendre à une nouvelle augmentation du trafic. Il est donc important de donner un nouveau souffle au rail et de garantir une infrastructure de transport performante.
S’étendant sur plus de 5 300 kilomètres et pas moins de 795 gares, comparées à celles d’autres pays, les infrastructures de transport suisses sont très développées. Elles occupent un peu plus de 2% du territoire national et environ un tiers des surfaces d’habitat et d’infrastructure. Le réseau est ouvert aux marchandises et aux passagers.

Le réseau ferroviaire suisse se distingue par le nombre élevé d’ouvrages d’art, avec d’importants viaducs et tunnels ayant mobilisé des moyens importants pour leur construction. Pour assurer l’augmentation du trafic transalpin, les tunnels du Simplon et du Saint-Gothard notamment ont été construits enregistrant des records.
On dénombre plus de 70 compagnies ferroviaires privées mais la grande majorité du réseau ferré est opéré par les Chemins de Fers Fédéraux (CFF) avec plus de 3200 km de ligne. Trois grandes entreprises sont actives également sur des portions régionales : le Chemin de fer du Lötschberg (BLS) dans la région de Berne, les Chemins de fer rhétiques (RhB), basés dans le canton des Grisons et le Matterhorn-Gotthard-Bahn (MGB) entre Zermatt et Disentis.

L’entretien et les services sont aussi un domaine significatif pour l’avenir : ils sont effectués par les compagnies de chemins de fer. Le challenge est d’adapter les structures historiques aux nouvelles conditions-cadre du marché ferroviaire et de faire face aux défis environnementaux. La demande augmentant chaque année un peu plus, l’offre s’adapte. C’est notamment la direction que prend la compagnie fédérale, les CFF, qui prend à coeur la satisfaction des usagers en adaptant le rythme et les moyens : projets de grandes envergures, agrandissement de gares, création de nouvelles lignes, acquisition de trains à double étage, augmentation de la cadence des trajets.

Pour pouvoir continuer de garantir à l’avenir une offre de qualité et en toute sécurité, des investissements dans le réseau de transport – artère vitale de la Suisse – sont nécessaires. En 2014, le peuple et les cantons ont accepté la création d’un nouveau fonds d’infrastructure ferroviaire de durée indéterminée, inscrivant ce dernier dans la Constitution fédérale. Le FAIF règle l’aménagement par étapes de l’infrastructure ferroviaire afin de pouvoir répondre aux défis actuels.

Constitué de plus de 6,4 milliards pour la première étape (2025), la Confédération a décidé de supprimer les goulets d’étranglement les plus critiques de l’infrastructure ferroviaire et d’améliorer l’offre. Le gouvernement veille à ce que suffisamment d’argent soit disponible pour l’aménagement, l’exploitation et l’entretien et qu’il soit affecté le plus efficacement possible.

Source: Magazine Aspects, « Bâtiment du futur & rénovation énergétique »