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LA  PROXIMITÉ D’UN RÉSEAU DE POINTE ET LES INTERACTIONS POSSIBLES ATTIRENT LES ENTREPRISES.

Porte d’entrée pour l’implantation d’entreprises étrangères en Suisse, la Greater Zurich Area considère comme primordial d’entretenir des relations privilégiées avec la France.

La Suisse demeure en effet une destination privilégiée dans les branches des technologies propres et durables, les services financiers, la haute technologie, les technologies d’information et de communication, les sciences de la vie ou l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux, des domaines où l’excellence des entreprises françaises est aussi reconnue.

« Notre objectif premier n’est pas d’attirer des entreprises pour les pousser à quitter la France ou un autre pays. Notre priorité est de mettre en place des collaborations avec les centres de recherche installés dans notre zone», déclare Rolf Bühler, directeur Europe de Greater Zurich Area.

La force de Zurich et de sa région repose notamment sur une fiscalité attrayante. Reste que, très tôt, la Suisse a compris l’intérêt d’encourager le développement de places à haute valeur ajoutée dans les domaines des sciences et des techniques.
Le développement de ses écoles fédérales polytechniques à la renommée mondiale en sont l’illustration. Nombres d’entreprises locales et surtout étrangères ont multiplié les collaborations avec ces deux centres prestigieux. «Ce qui attire les entreprises ce ne sont pas seulement des conditions avantageuses. C’est la proximité d’un réseau de pointe et les interactions qui peuvent en découler», ajoute Rolf Bühler. L’installation de Google à Zurich qui y a implanté son plus important centre de recherche et de développement en dehors des Etats-Unis confirme le propos. «Les coûts élevés de la vie en Suisse n’ont pas constitué un obstacle. L’entreprise met sur pied un plan très clair pour sa R&D et elle semble avoir trouvé en Suisse les qualités et les compétences nécessaires pour atteindre ses buts», ajoute Rolf Bühler.

Le «Know How», le savoir-faire et la connaissance d’une région participe donc à son succès. Les entreprises nouvellement implantées grâce à l’aide de la Greater Zurich Area ont favorisé la création de 834 nouveaux emplois en 2017, contre 446 en 2016. Son rôle est de promouvoir les collaborations entre les pôles de compétences et de contribuer directement à la bonne marche des affaires des entreprises. Celles-ci prévoient d’ailleurs créer 1’471 emplois dans les cinq prochaines années. Elles semblent donc y trouver les moyens nécessaires à leur accomplissement.

Reste qu’une entreprise doit pouvoir planifier les conditions de son développement sur plusieurs années pour mieux faire émerger de nouvelles solutions technologiques innovantes, par exemple. La Suisse dispose d’avantages certains à ce niveau : stabilité du système politique, sécurité, cadre législatif… «Remettre en question ce cadre est un risque important pour notre attractivité et cela ne nous permettrait plus de répondre positivement aux inquiétudes des entreprises et des milieux économiques pour qui cette stabilité est primordiale. Dans cette perspective, continuer d’entretenir des relations bilatérales constructives avec l’Europe est une nécessité non pas seulement pour la prospérité de la Suisse mais aussi pour l’émergence des innovations qui profitent de manière directe et indirecte à l’ensemble des populations dans le monde», conclut Rolf Bühler.

Source: Magazine Aspects, 2ème édition 2018, « Régions AURA & GZA »